Un TRI est défini, au sens de la Directive Inondation, comme une zone où les enjeux potentiellement exposés sont les plus importants au regard de l'échelle nationale et du district. En ce sens, le TRI n'a pas vocation à faire ressortir les secteurs d'enjeux plus diffus.
L’identification des TRI s’est appuyée sur les critères nationaux de caractérisation de l'importance du risque d'inondation, définis dans l'arrêté ministériel du 27 avril 2012, en tenant compte, le cas échéant, des particularités locales, comme le caractère dangereux de l'inondation (caractérisés notamment par la rapidité du phénomène et la durée de la submersion) en termes de protection des populations et de tout autre facteur local susceptible d'aggraver les conséquences négatives potentielles associées aux inondations pour la santé humaine, l'environnement, les biens dont le patrimoine culturel et l'activité économique. Les résultats de l’Evaluation préliminaire des risques d’inondation ont ainsi été agrégés au niveau de chaque unité urbaine et hierarchisés selon les 4 indicateurs d’impacts que sont la population permanente, le nombre d’emplois, les habitats de plain pieds et l’emprise totale du bâti. Ces éléments ont ensuite été modulés par la connaissance des acteurs du territoire au regard de la nature et de l’intensité des phénomènes, de l’attractivité saisonnière du territoire et du « facteur d’intérêt à agir ». Le périmètre retenu in fine pour chaque TRI a une logique de bassin de vie et tient compte des effets indirects d’une inondation sur le fonctionnement économique du territoire.